Momon Maguy Chayne Sporting-Club Salonais Rugby Salon

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Momon et Maguy    Si loin, si proches

  

Une jeunesse sous l'occupation

          Voilà donc ma jeunesse qui commençait tout de même sous de bons auspices : je travaillais donc j’avais un peu d’argent, pas beaucoup, mais un peu… Je jouais au rugby, ma passion, j’avais de nombreux copains et copines, dont certains dataient de l’école. C’était la guerre, l’occupation, avec le système débrouille, mais je mangeais à ma faim, travaillant dans un bureau, j’avais des frusques potables, et malgré les difficultés de la vie, j’étais heureux, comme on pouvait l’être à cette époque, notre jeunesse nous soutenait.

Pour le rugby, je n’en parlerai pas ici, j’ai rassemblé par ailleurs tous mes beaux souvenirs de ce jeu de voyou pratiqué par des gentlemans.  Mais les copains, cela va prendre quelques lignes !

 

  Tout ce joli monde avait, à priori la vie devant soi, malgré la guerre et son cortège : occupation, bombardements, restrictions, couvre-feux plus toutes sortes d’emmerdes, et ne pensait qu’à s’amuser et à vivre. On travaillait, études bureau chacun à son boulot, car c’était dangereux, à l’époque de ne pas travailler. Et puis, il y avait aussi, en dehors de tout ça, mais pas pour tous d’ailleurs, une action patriotique, essayer de faire recouvrer, dans la mesure de nos faibles moyens, la liberté à notre beau pays. Notre action consistait à rendre des services à la Résistance,  distribution de tracts, de courrier et autres petits faits en rapport avec cette action. Personnellement, je ne me suis pas battu les armes à la main, mais j’ai fait de mon mieux.

  


A l’origine, nous nous réunîmes à quatre, des amis de l’école pendant l’année 1941/1942. Il y avait donc André Fabre, c’est avec lui que l’amitié était la plus ancienne, elle date des années 34/35, Gilbert Grasset qui a eu une triste fin, puisqu’il est mort à la guerre d’Indochine, Paul Chabaud et moi. Nous avons commencé à faire quelques promenades à vélo le jeudi, car au début, le dimanche, nous ne sortions pas ensemble. Moi, j’allais le dimanche après-midi au cinéma de l’œuvre Laïque, où je retrouvais Yvonne Disderto qui fut mon premier flirt, comme on disait alors. Je fis de mon mieux pour lui distiller quelques bisous, mais nous étions novices tous les deux et cela ne dura pas longtemps. Je la retrouverai, quelques années plus tard, mariée à Auguste Baume, l’opérateur du Palace, le cinéma qui se trouvait à la place de l’actuelle Caisse d’Epargne. Avec Yvonne, on retrouvait sa copine Lucienne, qui deviendra plus tard la femme de Fernand Bret.

Ils rejoignirent tous trois notre bande, qui, petit à petit, a grossi au fil des jours et des humeurs de chacun : Nous retrouvâmes ainsi : Marcel Pasero, Loule Raynaud, Emile Buil, Guy Puech, mon cousin Paul Jean, Vincent Perez, Jeannot lambert, Robert Chastan, Henri Cros, Dédé Didier, Gilbert Louchard et surement d’autres que j’ai oubliés. Et puis il y avait aussi les filles, sans elles, pas d’amitiés possibles, alors, au gré des moments et des amours, il y a eu Jackie Louchard, Jeannine Mouriest, Simone Alcina, Zeztzttz Martin, Anita Carion, Dédette Blanc et ses soeurs, Simone et Paulette, Gaby Thiabaud, Ginette Baume, Josette Jean, et bien sur Guitte Bochot et puis tant d’autres qui ne firent que passer et qui se sont envolées de ma mémoire.

  

La bande au complet