Momon et Maguy    Si loin, si proches

Souvenirs souvenirs...

Toujours fidèle à son club, Papa Momon s'est alors investi dans l'entrainement des juniors, puis dans le secrétariat du club.

    Petite fille, les dimanches de match, mes après-midi se passaient en équilibre sur les barrières en ciment du stade Marcel Roustan, ou dans les bacs à sable des sautoirs, de l'autre côté des tribunes. Je me souviens encore des hourras ou des sifflets des spectateurs, et du bruit sourd des crampons sur la pelouse.

   Et je revois encore un essai de mon père, marqué au ras de la touche alors que je m'acheminais vers les bacs à sable: J'entends toujours le bruit de son souffle haletant, je le vois s'écraser dans l'en-but, et je sais que je pleure car je suis sûre qu'il s'est fait mal.  Peut-être était-ce le cas, car c'est en 55, j'avais 5 ans, qu'il s'est gravement blessé à la clavicule et a arrêté de jouer. 

Le Sporting en 48

L'équipe de 1955
Momon est sans doute déjà entraineur des jeunes. A gauche, son beau-frère Louis Turc.

1955 Départ vers Grenoble, joueurs et supporters: On reconnait Jean Pelen et sa femme, tantine Laurence à droite, leur fils, futur docteur, Paul Pelen assis devant, Momon est derrière, cigarette au bec!

 Et puis, bien sûr, il y a eu les corsos.

Le char du Sporting n'était pas le moins remarquable...