Momon et Maguy    Si loin, si proches

Le Sporting avant-guerre

   Mes idoles au cours de ces jeunes années étaient d’abord René KUNZITER pour le rugby, le demi de mêlée du S.C.S., une souplesse et une intelligence de jeu incomparables (surnommé Kiker, il avait toutes les qualités), puis, à un degré moindre Victor RIZON pour le foot, une véritable armoire normande qui aurait fait un deuxième ligne superbe et certainement très respectable en touche et en mêlée, et qui ne fut durant toute sa vie sportive qu’un anonyme « manchot », dommage !

Que reste-t-il des hommes que j’ai connus si jeunes, si pleins de santé, se livrant à ces joutes sportives où l’intelligence et la force s’allient pour être les plus forts dans le jeu, pour donner un spectacle le plus enthousiasmant possible à ceux qui ne sont pas invités à le pratiquer ? Il ne reste rien, sinon un souvenir, une anecdote que nous racontons, au travers d’une vieille photo, d’un vieil article de presse, nous les anciens enfants qui avons assisté aux exploits de leur jeunesse. J’espère que nous nous retrouverons tous, mais le plus tard possible, sur un gigantesque stade tout vert parmi les nuages, pour continuer nos ébats rugbystiques, pour la plus grande joie de nos chers supporters et mordus qui vibreront comme avant.

Car, que serait un club de rugby sans les supporters, les mordus, les passionnés, toujours prêts à s'enflammer aux exploits de leurs poulains, et à les suivre partout dans les déplacements?

L'apothéose du Sporting d'avant-guerre
1930: Finale du Championnat de Provence perdue 6 à 3 contre Niort
Marius, blessé, n'a pas joué, hélas!

Les supporters à Toulouse pour la finale:

2ième à droite , Marius, sur la touche!